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Lieux remarquables

Nous vous invitons à déambuler dans les rues du village à la découverte des lieux et curiosités locales. Pour chacune des étapes les textes qui suivent vous donneront les explications essentielles pour comprendre leur importance dans le patrimoine local.

L’histoire de cette cave commence au début du XXe siècle. Pour concurrencer le monopole des négociants, plusieurs propriétaires viticulteurs maraussanais s’unissent pour commercialiser leurs vins directement. Ils fondent en 1901 la première coopérative viticole de vente de France qu’ils appelleront Les Vignerons Libres de Maraussan. Ils installent provisoirement quelques matériels dans une cave située sur la route de Cazouls et qu’on peut voir sur les photos de l’exposition. En 1905, la décision est prise pour construire la cave actuelle. Le but est de mettre en commun les moyens de production pour optimiser les coûts de production et mutualiser les risques. L’arrivée du chemin de fer va élargir considérablement le champ de la commercialisation en permettant l’expédition des vins locaux sur de grandes distances. Ainsi seront développés des comptoirs de vente sur toute la France, on en comptera jusqu’à 32. Les Vignerons Libres de Maraussan deviendra ainsi une entreprise maîtrisant les métiers du vin, du producteur au consommateur.

Construite dans un temps record, cette cave accueillera Jean Jaurès le 1er mai 1905 et sera inaugurée le 22 août de la même année.

En 1868, la Compagnie des chemins de fer de l’Intérêt local de l’Hérault est constituée pour compléter le réseau de la Compagnie du Midi. Parmi les nouvelles lignes celle de Béziers à Saint-Chinian d’une longueur de 32 km est ouverte au trafic le 8 novembre 1877. Maraussan était sur son parcours avec une gare et un embranchement passant au pied de la cave coopérative pour le transport des vins vers les comptoirs de vente au moyen de wagons-foudres. La gare, aujourd’hui disparue, était située à l’emplacement actuel de la poste et de l’esplanade de la médiathèque. La nouvelle salle polyvalente a été baptisée Esprit Gare en mémoire de ce lieu et, symboliquement, un rail est scellé dans le trottoir qui la longe. La ligne passait par l’allée du Tortillard, croisait la route de Béziers avec un passage à niveau à barrières coulissantes, traversait l’Orb par le pont de Tabarka et continuait jusqu’à la gare du Nord à Béziers. La traction des wagon était assurée par des locomotives à vapeur qui, après 1945 seront remplacées par des michelines. Le transport voyageur s’arrêta en janvier 1954 et le trafic marchandise en 1968. La gare était un lieu de rencontre avec un café. L’ancien tracé est désormais converti en voie verte.

Cet ouvrage est trop éloigné pour l’inscrire dans le parcours et son usage actuel pour la circulation des voitures présente des risques pour la sécurité. Il est toutefois possible de le traverser à pied par la passerelle aménagée sur le côté amont de la rivière. On peut aussi admirer cet ouvrage en empruntant les chemins qui longent le bord de l’Orb. Par beau temps la vue est magnifique avec les reflets dans l’eau et le côté sauvage du lieu. La maquette exposée dans la cave coopérative et les photos permettent d’avoir une bonne appréciation de l’ouvrage et de son histoire avant toute visite sur place.

Maraussan est construit sur une des terrasses qui se sont formées lors des glaciations de l’ère quaternaire. Les mers ont façonné les pechs et laissé de nombreux dépôts d’animaux marins comme des huitres ou des escargots. Sur ces terres la flore méditerranéenne offre une diversité d’espèces d’arbres ou de plantes et un abondant vignoble à découvrir par le sentier d’œnorando.

Au pied de l’ancienne mairie, la place du 14-Juillet a longtemps été le centre de la vie locale. L’extension du village et la délocalisation des commerces puis le départ de la mairie ont contribué à son abandon progressif au profit d’autres lieux.

Presque tout y était regroupé. Il y avait trois cafés, si l’on compte celui du théâtre très proche avec sa salle de spectacle et cinéma, des commerces tels que boucherie, boulangerie, docks, pharmacie, coiffeur, mercerie-bonneterie, volailler… et la mairie. Chaque semaine la place accueillait des marchands ambulants que les hauts parleurs du beffroi annonçaient à tout le village. Tout au long de l’année chaque manifestation avait la place comme lieu de rassemblement que ce soit la fanfare, les fêtes de la saint Marc avec manèges et attractions foraines et les diverses commémorations qui partaient de là pour aller soit au monument aux morts soit à l’église ou à la chapelle. Enfin elle était le lieu de rassemblement de toute la jeunesse qui s’y regroupait pour discuter et passer des moments de détente. Des souvenirs nostalgiques qui restent présents dans la mémoire de nos aînés.

Situé au centre du village, cet édifice a été le témoin de toute l’histoire récente de Maraussan.

C’est en 1626 que ce bâtiment est construit sur la place du village. C’était la maison consulaire, c’est-à-dire le lieu où logeait et siégeait le consul aussi appelé capitoul. Il était élu pour un an lors de la fête de la St Marc. La bâtisse est caractérisée par ses arches en rez-de-chaussée et son beffroi surmonté d’un campanile en fer forgé qui supporte une cloche. L’horloge actuelle avec ses cadrans sur 2 faces et son mécanisme sera installée en 1891. Jadis, les arches étaient ouvertes sur un espace qui servait de marché couvert. Elles seront fermées pour permettre l’installation de l’ensemble des services municipaux et restera la mairie du village jusqu’à la construction de la nouvelle mairie, avenue du Général Balaman.

Depuis le milieu du XVIIIe siècle, Maraussan manque d’eau. Il y avait le château d’eau situé près du rondpoint de la route de Maureilhan qui collectait les eaux des Mazelières, mais aucune liaison avec le village. Un aqueduc souterrain partant de ce château d’eau sera construit en 1820 il va permettre d’alimenter la fontaine qui sera construite en 1824 puis les lavoirs en 1894. On peut voir sur le côté de la fontaine l’extrémité de l’aqueduc constitué d’une ouverture fermée par une grille. L’eau arrive par là pour alimenter la fontaine. Elle poursuit sa route par le canal qui longe les bassins du lavoir se déverse dans le réservoir aval construit en 1840.

Jadis, la lessive était un événement. Le linge était préalablement lavé au savon ou à la cendre puis amené aux lavoirs pour y être rincé dans les bassins avant d’être mis à sécher. Le canal d’alimentation permettait de remplir ces bassins. Il servait aussi d’abreuvoir pour les chevaux. Les lavoirs étaient un lieu de rencontre où les commérages, les cancans et les potins allaient bon train avec parfois des disputes mémorables, un véritable forum de communication.

En l’absence de sanitaires dans les habitations, les mères de familles allaient vider les seaux hygiéniques dans le ruisseau du Mardenson, d’où probablement son nom. Pour le nettoyer, le réservoir était régulièrement vidé par la trappe située sur le côté, une sorte de tout à l’égout avant l’heure.

Le monument aux morts réalisé par le sculpteur Jean Baptiste Blattes fut édifié après la première guerre mondiale. Toute la symbolique y figure en hommage à ceux qui sont morts pour la France. Dans le cimetière proche, les tombes anciennes sont ornées de nombreux symboles sculptés pour honorer la mémoire des défunts. Des ifs centenaires et un beau panorama sur la plaine de l’Orb donnent à ce lieu toute la sérénité propice au recueillement.

Page réalisée avec l’association Art Histoire et Nature.

Renseignements

Hôtel de Ville

04 67 90 09 20
mairie@ville-maraussan.fr
Avenue Général Balaman, 34370 Maraussan
du lundi au vendredi : 8h - 12h30 / 13h30 - 17h (fermeture à 18h le mardi)

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